STEVE TIENTCHEU : DU THEATRE AU CINEMA
Nkeube Steve Tientcheu, est l’un des invités d’honneur des LFC Awards 2023. Il fait du théâtre avant de rejoindre le cinéma, où il est acteur et réalisateur.
Né le 20 juillet 1982, il est de nationalité française mais d’origine camerounaise. Il découvre le théâtre lorsqu’il fait ses classes en Cours Simon (une école française de formation des comédiens). Il avait alors 25 ans. Alice Diop a réalisé un documentaire sur sa vie en 2011. Dénommé « la mort de Danton », ce documentaire biographique raconte l’histoire de Danton (Steve) qui rêve des grands milieux de théâtre. De 2015 à 2018, il suit des cours au Actors Factory (un studio d’acteurs). L’année suivante, il joue dans le long métrage « les misérables ». Steve incarne de rôles dans des courts et longs métrages, documentaires, téléfilms, séries télévisées et web-séries. Le film qui le dévoile définitivement au grand public est « les misérables ». Dans ce long métrage, il incarne le rôle du Maire qui est un homme influent dont tout le monde a peur.
Steve Tientcheu a une préférence pour le théâtre. Il le dit d’ailleurs clairement lors d’un entretien « je préfère le théâtre au cinéma (…) on ne peut pas mentir quand on est sur les planches, on a le public et ses réactions en face de nous ». avait-il déclaré.
En 2021, il est présent dans le feuilleton « germinal ». La même année, il a ouvert, avec le cinéaste amateur Tarik Laghdir « la pépinière à ciel ouvert ». Un centre qui forme des jeunes passionnés et amateurs de jeu, danse, comédie. La formation y est gratuite. Elle vise à ouvrir les portes de monde du cinéma aux amateurs des métiers de l’art. C’est également un espace qui promeut la professionnalisation des acteurs. Dans son établissement, il se consacre présentement au tournage et à la réalisation. En 2022, il se lance dans la réalisation et réalise le court métrage « la chimère ». Son coach personnel pour ses rôles est Tiffany Stern. Il a joué dans 4 longs métrages au cours de l’année 2023. « sage-homme », « normale », « aka » et « bâtiment 5 ».
Rosine N. Lontchi