« SI TU ES UN HOMME », LORSQUE DES MINEURS CROULENT POUR UNE EDUCATION DE BASE

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En 74 minutes chrono, le réalisateur Simon Panay a paraphé une œuvre architecturale légendaire, type 7e art haute gamme.  C’est un hommage mérité à la jeunesse du monde produite par un jeune cinéaste soucieux de l’avenir de ses paires. En quittant le vieux continent pour le produire dans le pays des hommes intègres, Simon Panay a sus bravé avec grandeur des obstacles téméraires.

Produit par trois sociétés de production dont Moteur s’il vous plaît, Acacia Films et Loull Production, le documentaire suit point après point le vécu d’un jeune africain désireux soucieux de faire de son avenir une réussite. Opio, un enfant de 13 ans, travaille dans la mine d’or de Perkoa, au Burkina Faso. En longueur de journée, il aide des mineurs dans la remontée, mais également à faire remonter des pierres qu’il faut ensuite casser pour en extraire l’or. Lèvres sèches, rayons de soleil aigu, Opio bronze sans état dame dans l’espoir d’avoir des fonds nécessaires pour retourner à l’école et faire de grandes études pour changer sa vie et celle de ses proches.

Dans un jeu d’acteur maitrisé plus que la fiction, Simon Panay a été surpris par le talent du personnage principal de sa production. Grace à lui, le survol du sujet n’a pas été rendu possible. Dans une interview accordée à un média en ligne, il avait alors affirmé : « Opio est vraiment le garçon le plus intéressant que j’ai rencontré dans ces recherches : très charismatique et attachant. Après, sans chercher une histoire, je voulais axer mon travail sur la vie d’un adolescent travaillant dans les mines sans chercher une situation particulière et en restant le plus ouvert possible. Je voulais vraiment faire un documentaire de long terme où l’on ne fait pas que survoler un sujet en ne collectant que des scènes un peu superficielles ».

A travers le film « Si tu es un homme » de Simon Panay, souvent diffusé sur Canal+, les questions telles que la formation de la jeunesse, l’exploitation clandestine de l’homme par l’homme, la pauvreté, la misère ou encore la quête du bonheur, sont plus que jamais de mise en Afrique et dans le monde. Avec cette production, les nouvelles politiques de développement des gouvernements africains doivent prendre en compte le fait que l’éducation de la jeunesse est l’élément clé de toute émergence rationnelle et durable de nos nations. La jeunesse demeure le fer de lance de la nation.

Cyrille Ella

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