MALTRAITANCE ENFANTILE : UNE FILLETTE TORTURÉE PAR SA TANTE À DOUALA
À Douala, dans la région du Littoral, au quartier Akwa Nord, un drame inhumain a choqué la communauté. Le mardi 24 septembre 2024, une fillette âgée de moins de cinq ans a été sauvée après avoir subi des maltraitances constantes de la part de sa tante. Brûlée et battue, elle a échappé à cet enfer grâce à l’intervention d’une ménagère et à la solidarité des voisins, exposant ainsi cette tragédie au grand jour. Un acte cruel, injustifiable, commis par un proche.
D’après les témoignages, le bourreau de cette enfant n’est autre que sa tante, une femme d’une quarantaine d’années au visage apparemment innocent. Après la mort de son fils de 19 ans, elle est revenue du village avec la fillette et, au lieu de l’élever avec amour, elle s’est mise à la maltraiter. La deuxième ménagère, après le départ de la première, a constaté que l’enfant était régulièrement couverte de bleus et de blessures. Touchée par ces actes sadiques, elle a envisagé de démissionner, mais sa mère l’a encouragée à dénoncer ces abus.
Alertée par des photos et des vidéos de l’enfant torturée, la communauté s’est mobilisée. Un groupe de voisins s’est rendu chez la tante pour s’enquérir de l’état de la fillette. Face au refus de la tante, ils ont dû user de force pour sortir l’enfant. Leur stupéfaction a atteint son paroxysme à la découverte de brûlures au fer à repasser, laissant des marques sur son corps, notamment au cou, sur les jambes, le ventre et sur le front.
Le corps de l’enfant était brûlé et marqué, tel celui d’un animal. Elle portait des stigmates sur tout son corps, avec une brûlure causée par un couteau à l’arrière de sa cuisse gauche. Son état témoignait d’une souffrance indescriptible.
La population, horrifiée, a pris acte de cette situation accablante. Les images et vidéos de ces actes inhumains étaient devenues la routine tragique de la fillette. Une fois cette monstruosité révélée, elle a été immédiatement conduite à l’hôpital de Deïdo, tandis que la tante a été interpellée par les forces de maintien de l’ordre du 9eme arrondissement.
Malheureusement, ce cas tragique n’est pas isolé. Il y a quelques mois, un petit garçon à Yaoundé avait perdu la vie à cause de violences similaires. Qu’est-ce qui peut justifier de tels actes envers des enfants, notamment de la part de femmes censées avoir un instinct maternel ? Le monde change, mais pas toujours en bien, et ce, au détriment des plus vulnérables.
Rédacteur : Christian ABEGA
Relecture : Ivane MESSI