FUITE DES ÉPREUVES DU BACCALAURÉAT ESG 2024 : PAS DE PANIQUE !

De manière globale, le Ministre Nalova a exprimé son satisfecit au regard de l'harmonie, de la sérénité et de la conscience des candidats, de la propreté des sous-centres ainsi que de toutes autres dispositions de nature à assurer une conduite sans heurts de ces examens.
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Depuis le début des épreuves du baccalauréat ESG 2024 lundi 27 mai, la circulation présumée des sujets dudit examen sur les réseaux sociaux, a suscité de nombreuses interrogations, créant polémique. Il s’agit notamment des sujets de Littérature série A4 et celle d’informatique série C&D. Certains internautes parlent même de « fuite » des épreuves.

Le Pr. Nalova Lyonga, ministre des enseignements secondaires, a choisi la ville de Douala, dans la région du Littoral pour évaluer le déroulement des examens dont elle a la responsabilité. En compagnie du Secrétaire général de la région, Aboubakary Haman Tchouto, la Patronne des Enseignements secondaires s’est rendue successivement au Lycée Joss, au Lycée Mongo Joseph, au Sacred Heart College, au Lycée bilingue de Deido ainsi qu’au collège bilingue LAVAL. Guidée par le Délégué régional de céans, l’importante délégation n’est pas retournée sans faire un stop au Lycée d’Akwa Nord.

De manière globale, le Ministre Nalova a exprimé son satisfecit au regard de l’harmonie, de la sérénité et de la conscience des candidats, de la propreté des sous-centres ainsi que de toutes autres dispositions de nature à assurer une conduite sans heurts de ces examens. Tout se passe, a-t-elle affirmé, comme si sa visite, pourtant inopinée, avait été annoncée, que rien.

Abordant la question des rumeurs sur la fuite des épreuves, non seulement les sous-centres visités n’en connaissent pas, les responsables régionaux et même départementaux du Ministère des Enseignements secondaires n’ont pour aucun souvenir de ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux, mais encore et surtout, les personnes en charge de la sécurisation des épreuves, interrogées séance tenante par la presse, affirment à l’unanimité la quasi impossible fuite des épreuves, au regard de l’organisation et des dispositions prises. Autrement dit, la fuite des épreuves dont on parle sur les réseaux sociaux ne serait que pur fantasme dans le but de ternir l’image de marque et sans cesse florissante du système éducatif camerounais.

Francis Dounia, enseignant de philosophie, explique qu’avoir une épreuve semblable à celle d’un examen officiel n’est pas forcément le signe d’une fuite. « Sans vouloir être avocat de l’OBC et jouer les pendants, l’épreuve qui vient à l’examen est constitué des exercices qui ont été proposé tout au long de l’année scolaire lors des évaluations séquentielles et trimestrielles. Donc, l’épreuve proposée lors d’une évaluation dans un lycée ou collège X, par un professeur Y, peut sortir idem à l’examen final ».

L’enseignant affirme qu’il lui est « arrivé, en tant que professeur de philosophie de constater que [son] épreuve a été choisie à l’examen probatoire ESG session 2021, série A ».

La Rédaction

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