CATASTROPHE NATURELLE : L’ÉTAT CAMEROUNAIS DÉCIDE D’ENDIGUER LE PHÉNOMÈNE
Les glissements de terrain, les coulées de boue et les chutes de pierres détachées de rochers sont autant de catastrophes naturelles auxquelles le Cameroun est confronté. Afin de faire face à ces menaces, une convention-cadre de partenariat a été signée à Yaoundé entre le ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu), les Communes et Villes Unies du Cameroun (Cvuc) et l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (Onacc), en présence du ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam.
D’après Cameroun Tribune, cette convention-cadre, permet au Minhdu et aux Cvuc de bénéficier de services climatiques fournis par l’Onacc, notamment des bulletins de prévision et d’alertes précoces. Ces informations seront diffusées à travers les réseaux sociaux et d’autres moyens de communication de masse, afin de sensibiliser et d’informer la population sur les risques liés aux catastrophes naturelles.
L’objectif de cette initiative est d’intégrer la prise en compte des changements climatiques dans les politiques publiques de l’habitat et du développement urbain. En effet, les phénomènes climatiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les vents violents et les fortes pluies fragilisent les écosystèmes et les infrastructures, augmentant ainsi les risques de catastrophes naturelles.
Selon ce quotidien d’informations à capitaux public, le désordre urbain, caractérisé par des défaillances dans la planification et la construction des villes, contribue également à l’aggravation de ces risques. Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, a déclaré lors de la cérémonie de signature de la convention-cadre que les centres urbains du pays subissent de manière répétitive des catastrophes, causant des dégâts matériels importants et endeuillant de nombreuses familles.
La résilience face aux catastrophes naturelles est donc un enjeu crucial pour le Cameroun. La coopération entre le gouvernement, les communes et l’observatoire national sur les changements climatiques permettra de renforcer les capacités des acteurs locaux à anticiper, à gérer et à réduire les risques liés aux phénomènes naturels extrêmes.
Sidoine FEUGUI