BASSECK BA KOBHIO EN VISITE CHEZ ESBIMEDIA
Dans le calme olympique de la salle de réunion d’EsbiMedia, sis au carrefour Jouvence à Yaoundé, l’écrivain-réalisateur camerounais Bassek Ba Kobhio est entré en tête- à-tête, avec de jeunes employés, réunis autour d’une table. C’est le groupe d’acteurs d’EsbiMédia ayant participé au tournage du court métrage « Mouto », produit par le Groupe EsbiMedia, qui a assisté pantois, à l’élocution du scénariste, père de la plus grande cérémonie de récompenses des œuvres cinématographiques au Cameroun : les Ecrans Noirs.
Des journalistes et techniciens de la maison ont également pris part à ce rendez-vous inédit et hors du commun. Dans sa prise de parole, la légende du cinéma camerounais, venue pour une visite de courtoisie à la nouvelle entreprise spécialisée dans l’information cinématographique et la production des contenus audiovisuels, n’a eu besoin que d’une vingtaine de minutes pour convaincre et recadrer les aspirants aux métiers du 7ème art. Après un bref aperçu sur sa vie, son parcours et ses multiples réalisations, Bassek Ba Kobhio, le promoteur du festival Ecrans Noirs, a conseillé aux jeunes d’être créatifs et de cultiver un esprit novateur. « C’est bien que vous soyez créatifs, il faut inventer, se réinventer et ne pas se contenter de faire la même chose. Ne soyez pas des gars du quartier qui font tous la même chose avec des images mal calibrées, un mauvais son, une mauvaise diction, un mauvais mixage (…). Je suis content de voir une équipe aussi jeune, la chance que vous avez, c’est que vous rêvez encore. Le problème n’est pas seulement d’arriver au sommet mais d’y rester. C’est le niveau et la performance qui paient. J’espère que vous ferez une bonne équipe », affirme le géant du cinéma aux jeunes présents dans cette salle.
Tout en rassurant les acteurs n’ayant pas pu terminer leurs études, de rester sereins, travailleurs et de ne pas être assujettis, l’homme du 1er janvier 1957, né à Nindjé dans la région du littoral Cameroun, a émis le vœu de voir EsbiMedia, promouvoir ses prouesses à la prochaine édition du festival Ecrans Noirs au Palais des Congrès. Il s’agit probablement de la 27e édition de ce rendez-vous du cinéma africain, dans les hauteurs du mont Nkol Nyada à Yaoundé. Il a terminé ses propos en disant « Il y a du talent et il y a l’apprentissage. Je serai fier de vous voir grandir ».
Les acteurs, journalistes et équipe de techniciens présents au cours de cette rencontre, sont restés dans l’émoi. Une satisfaction générale des membres d’EsbiMedia, qui ont salué le génie du réalisateur Bassek Ba Kobhio, la légende du cinéma camerounais.
Cyrille Ella