10E EDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE FILM DE ZAMBIE : 2 FILMS CAMEROUNAIS NOMINÉS

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Le bonheur est une habitude à cultiver. Depuis la sortie en salle des films « l’Axe Lourd » du réalisateur  Dr. Nkeng Stephens,  « Le spectre de Boko Haram »  de Cyrielle Raingou, « The Planter’s of Plantation » de Eystein Young Dingha Junior, et d’autres films du terroir, ces productions camerounaises ne cessent de faire la fierté du 7e art locale sur la scène internationale. S’il est vrai qu’on ne change pas l’équipe qui gagne, de ces films sus cités, seuls deux vont se rendre au pays de Paul S. Wilo.

Pour la 10e édition du SOTAMBE, Festival International du Film de Zambie, qui aura lieu du 23 au 30 septembre prochain, « l’Axe Lourd » et « The Planter’s of Plantation » seront en compétition dans la catégorie du Prix du meilleur long métrage (Best International Feature Film). Ces deux productions camerounaises, vont rivaliser d’adresse avec le film Ougandais « Njabala », « Beckma » du Nigéria et le film allemand « Evrebody Wants to be loved » (Alle wollen geliebt werden), sorti  le 27 octobre 2022 et réalisé par Katharina Woll.

Le Festival International du film de Zambie (ZAMIFF) est le plus grand festival du film en Zambie qui fait la promotion des cinéastes sud-africains. Il est connu pour son hospitalité et ses opportunités de réseautage.  Géré par le SOTAMBE Film Institute, il a été créé en 2014 dans la province de Copperbelt en Zambie. Dans une langue locale de ce pays d’Afrique  Australe, SOTAMBE signifie « viens et regarde ».

Le thème retenu pour les rencontres de cette année est « Expansion au monde ». Les promoteurs du SOTAMBE voudraient que les cinéastes représentent le contenu africain de qualité prêt à être partagé avec le reste du monde. Les réalisateurs Nkeng Stephens et Eystein Young Dingha ont donc la lourde charge de hisser plus haut le tricolore national à l’échelle continentale comme ils savent bien le faire. L’actrice Nimo Loveline connait de ce pas un début du mois d’aout riche avec les nominations du SOTIGUI et du SOTAMBE C’est une question de patriotisme, mais aussi l’expression du talent pur et simple du 7e art camerounais.

Cyrille Ella

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