TETE A TETE AVEC LAMINE SISSOKO
C’est l’un des personnages les plus en vue de la série Impact.
Prince est à la fois espiègle et timide, calme et mystérieux, amoureux et un tout petit peu malheureux, Lamine Sissoko nous confiera ce soir: « Il y’a un peu de Prince en moi ».
Voir un acteur et l’assimiler à l’un personnage qu’il incarne est une attitude très souvent observée chez cinéphiles. Il est donc de bon ton, de leur donner la parole afin de découvrir leur véritable personnalité. Lamine Sissoko pour se faire a accepté notre invitation.
EsbiMedia : Bonjour Lamine, merci d’avoir accepté de répondre aux questions d’EsbiMedia.
Bonjour EsbiMedia, merci à vous.
EsbiMedia : Très peu d’informations filtrent à votre sujet, qui êtes-vous ?
(Rires) Je me nomme Lamine Sissoko, je suis né le 15 septembre 1990 à Dakar au Sénégal, je suis né et j’ai grandi aux parcelles, c’est l’un des quartiers populaires de Dakar.
EsbiMedia : Quel est votre niveau scolaire/académique ?
J’ai un master 2 en droit des affaires et je travaille actuellement en banque…
EsbiMedia : Comment vous êtes-vous retrouvé à faire du cinéma ?
Tout à fait par hasard. Tout est parti d’une discussion avec un réalisateur qui trouvait que je ressemblais à un acteur et il m’a proposé de jouer le rôle du frère de l’acteur en question. C’est parti de là. J’avoue que j’aimais quand même ce métier, j’ai donc enchaîné les castings pour finalement me retrouver chez Marodi.
EsbiMedia : Est-ce que vous faites des entraînements pour perfectionner votre jeu d’acteur ?
Naturellement, tous les jours je me donne 30 à 40 minutes pour faire de petites répétitions et ça part de n’importe quoi; parfois je regarde un acteur et j’aime sa réplique, alors j’essaie de l’imiter, tout simplement. Il m’arrive d’aller sur YouTube, regarder les séquences des acteurs comme Denzel Washington ou même des sénégalais qui jouent très bien; j’essaie également d’imiter. Par semaine, je m’entraine environs 05 fois. Je lis beaucoup aussi, ça aide.
EsbiMedia : Avez-vous toujours voulu être acteur ou c’est un concours de circonstance?
J’ai toujours voulu être acteur au fond de moi, ça a toujours été une passion. Lorsque j’étais plus jeune, j’étais dans les clubs français et théâtre; on interprétait les pièces théâtrales des œuvres qui étaient au programme et je pense que c’est de là qu’est venue cette passion.
EsbiMedia : Est-ce que le métier d’acteur nourrit son homme à votre avis?
Non. Pas au Sénégal en tout cas. Je connais des acteurs qui ne font que ça et ça ne les aide pas vraiment par rapport à leurs charges fixes. Il faut préciser qu’ici les contrats sont à durée déterminée en rapport avec un projet donné. Certains sont mal payés et d’autres sont moyennement payés mais ça ne les aide vraiment pas. Il faudrait avoir un métier parallèle pour s’en sortir. Moi j’ai mon métier et l’actorat je le fais par passion mais si derrière je suis bien payé, ça va.
EsbiMedia : On vous a vu dans la peau de « Prince » dans la série « Impact« , était-ce un rôle difficile à interpréter?
Non ça ne l’était pas, parce qu’il y’a un peu de Prince en moi. J’avoue quand même qu’il a certaines attitudes et réactions qui ne collent pas à ma personne, donc j’ai orienté mon travail dans ce sens en exécutant les instructions du scénariste.
EsbiMedia : Et si on parlait de votre filmographie ?
(Sourire) Impact est ma première vraie expérience, la seconde c’est dans le feuilleton « Karma« ; les deux feuilletons sont de Marodi. J’ai d’autres projets avec d’autres maisons de productions qui vont sortir bientôt aussi.
EsbiMedia : Dans quelle série/feuilleton/film camerounais aimeriez-vous jouer?
(Rires) Pour être tout à fait sincère, je n’en connais pas vraiment et je ne suis pas très télévision. Vous pouvez peut-être m’en recommander une…
EsbiMedia : D’accord, on le fera en off. Sinon, quel acteur vous inspire ?
L’acteur qui m’inspire le plus s’appelle Denzel Washington, j’aime aussi beaucoup Michael B Jordan. A côté si il y’a un acteur confirmé qui joue bien, je vais sans doute m’inspirer de lui comme Gabriel Macht dans le rôle d’Harvey Specter pour ceux qui connaissent la série Suits – Avocat Sur Mesure.
EsbiMedia : Quel est votre plus grand rêve pour le cinéma africain.
D’abord je souhaite que notre cinéma soit beaucoup plus développé, qu’on sache exploiter le potentiel que nous avons au niveau des acteurs, des producteurs, des réalisateurs, des scénaristes, etc. que nos productions soient des produits de qualité qui sauront challenger les productions hollywoodiennes. Il faut également que le financement soit orienté vers le cinéma, beaucoup de projets ne voient jamais le jour par manque de financement.
EsbiMedia : Merci Lamine.
Merci à vous.
Propos recueillis par Almason