JOYS SA’A : « IL N’Y A PAS EU DE DIVORCE ENTRE ULRICH TAKAM ET MOI »

Dans cette interview, l’artiste nous dévoile les coulisses de sa carrière musicale et revient sur ses expériences au cinéma; entre challenges personnels et réussites professionnelles...
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De comédienne à chanteuse, Joys Sa’a s’épanouit dans tous les domaines artistiques qu’elle explore. Dans cette interview, l’artiste nous dévoile les coulisses de sa carrière musicale et revient sur ses expériences au cinéma. Entre challenges personnels et réussites professionnelles, Joys Sa’a se confie sur sa passion pour la musique et le cinéma.

EsbiMedia – De comédienne à artiste musicienne, sous quelle casquette vous sentez-vous le plus à l’aise ? Pourquoi ?

Les deux domaines artistiques que sont le cinéma et la musique font partie intégrante de mon identité. Chacun de ces arts me permet d’exprimer une facette différente de ma créativité. Je me sens épanouie et à l’aise lorsque je peux passer de l’un à l’autre, car ils se nourrissent mutuellement et me permettent de m’accomplir pleinement en tant qu’artiste.

EsbiMedia – Quelle est la vision artistique que vous souhaitez donner à votre carrière dans la musique ?

Mon objectif dans la musique est de créer des œuvres qui véhiculent des messages de paix, de préservation du patrimoine culturel et d’amour. Je veux que mon art soit une source d’inspiration et de réflexion pour mon public. Au-delà du divertissement, je souhaite que ma musique ait un impact positif et suscite des émotions profondes chez les auditeurs.

EsbiMedia – Quel est le processus de création de votre EP « Kwanti » de la conception jusqu’à la sortie officielle ?

Chaque chanson de cet EP a une histoire particulière qui lui est propre. Plutôt que de suivre un processus de création linéaire, j’ai laissé libre cours à mon inspiration au fur et à mesure, laissant chaque morceau émerger naturellement. Cette approche organique m’a permis de donner une dimension authentique et personnelle à l’ensemble du projet, sans être contrainte par un cadre trop rigide.

EsbiMedia – Quel est votre plus beau souvenir de prestation scénique ?

Mon plus beau souvenir est ma première scène à la « minute de son », au Laboratoire Musical de Bastos en juin 2023, lorsque le public s’est spontanément mis à chanter ma chanson. C’était un moment magique où j’ai ressenti une connexion profonde avec le public, qui a fait sienne mon œuvre. Cela a été une expérience extrêmement gratifiante et motivante pour continuer à créer et à partager ma musique.

EsbiMedia – Depuis votre passage très remarqué dans la web série « Les délires de Takam », vous n’avez plus fait d’apparition dans les projets d’Ulrich Takam. Est-ce que le divorce a été prononcé ?

Il n’y a pas eu de divorce entre Ulrich Takam et moi-même. Nos carrières respectives nous ont simplement amenés à nous concentrer sur nos propres projets individuels ces derniers temps. Cependant, nos liens restent solides et nous continuons à nous soutenir mutuellement. Les collaborations entre artistes peuvent prendre différentes formes et ne signifient pas nécessairement une relation exclusive et permanente.

EsbiMedia – Quel est le rôle qui a été le plus difficile à jouer ?

Le rôle de Maria dans la série Ewusu a été particulièrement exigeant pour moi. Le personnage traversait des épreuves émotionnelles intenses, ce qui m’a demandé un important travail d’introspection et d’interprétation pour retranscrire fidèlement cette complexité sur le plan artistique.

EsbiMedia – Comment conciliez-vous musique et cinéma ?

Je m’efforce de consacrer chaque jour un peu de temps à la musique et au cinéma, afin de pouvoir m’épanouir pleinement dans ces deux passions complémentaires. Bien que cela nécessite une bonne organisation, je trouve un équilibre en alternant les périodes où je me concentre davantage sur l’un ou l’autre domaine, sans pour autant négliger l’un au profit de l’autre.

EsbiMedia – Avez-vous déjà été victime de harcèlement dans le showbiz ?

Non, je n’ai pas été confrontée à des situations de harcèlement dans le milieu du spectacle. J’ai la chance d’avoir toujours évolué dans un environnement professionnel respectueux, où les relations entre artistes restent saines et constructives.

EsbiMedia – Avez-vous déjà refusé de prester à un spectacle de musique ? Pourquoi ?

À ma connaissance, je n’ai jamais refusé de prester à un spectacle musical. Ma passion pour la scène et mon désir de partager ma musique avec le public font que je suis toujours enthousiaste à l’idée de me produire, sauf en cas de conflit majeur dans mon agenda.

Propos recueillis par Sidoine FEUGUI

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