LA FECAFOOT ANNULE SON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

La Fédération Camerounaise de football (FÉCAFOOT) n’organisera plus son Assemblée générale ordinaire, et sa session du comité exécutif initialement prévue pour ce 18 et 19 octobre 2024 est reportée sine die. L’annonce a été faite par le président de l’instance faîtière du football national Samuel ETO’O, à travers un communiqué signé ce 15 octobre 2024.

En effet, rien n’a filtré sur les raisons de ce retrait. Toutefois, selon le communiqué signé des mains de son président, la prochaine date sera communiquée aux délégués ultérieurement. Notons que, ces travaux devraient être conduits par le président de l’instance, Samuel Eto’o lui-même, accompagné des membres de son comité exécutif, comme le recommande les textes de la FECAFOOT.

Conformément à ces textes, l’Assemblée Générale est l’instance à laquelle tous les membres de la FECAFOOT sont régulièrement convoqués. Elle constitue le pouvoir suprême et l’autorité législative de l’instance. Seule une Assemblée Générale régulièrement convoquée a le pouvoir de prendre des décisions.

Cette rencontre entre les membres de l’instance suprême de gestion du football camerounais est un moment très attendu par les acteurs du football camerounais. Il faut dire que, de nombreux dossiers ont été gérés par le comité exécutif et très souvent par le comité d’urgence de la Fécafoot, sans que l’Assemblée générale ne les valide. Entre autres, les affaires One all sport (couplée à l’affaire Le Coq sportif dont le contrat a été rompu unilatéralement par la Fécafoot, qui a saisit le TAS avec gain de cause), l’affaire Marc Brys (dont la Fécafoot n’a jamais contresigné le contrat), le fonctionnement de la Fécafoot (le budget n’a jamais été adopté pour l’année en cours), la validation de la saison dernière, le calendrier de la saison à venir etc…

Rappelons que, la dernière Assemblée générale de la Fécafoot a eu lieu le 10 octobre 2023 au Centre d’Excellence de la Confédération africaine de football (CAF) sis à Mbankomo.

Rédacteur : Joakim IPELA

Relecture : Tina SONGUE