FESTIVAL RADO 2024 – CLAP D’OUVERTURE CE 26 AVRIL
Le festival du Cinéma et de Télévision dénommé : « Rencontres Audiovisuelles de Douala (RADO) » s’ouvre officiellement ce vendredi 26 avril 2024 dans la capitale économique. Cinéastes et cinéphiles vont célébrer ensemble le septième art, du 26 Avril au 03 Mai 2024. Plusieurs activités sont au menu de cette huitième édition, placée sous le thème « Rayonnement du cinéma Africain – Enjeux économiques, artistiques et identitaires. ».
Lancé en février 1998 au Cameroun, sous la dénomination de Festival Africain de Télévision (FESTEL), le projet s’était alors fixé pour objectif de contribuer à l’essor de la télévision en Afrique. Aujourd’hui dénommé Rencontres Audiovisuelles de Douala (RADO), le projet poursuit sa mission avec un champ d’actions plus larges en intégrant les productions cinématographiques. La première édition du RADO avec sa nouvelle mission s’est tenue en 2009 et célèbre cette année 2024 sa huitième édition.
Les activités artistiques et protocolaires de la 8ème édition du festival RADO se dérouleront dans la ville de Douala, du 26 avril au 03 mai 2024, sous le thème : Rayonnement du cinéma Africain – Enjeux économiques, artistiques et identitaires. Elles seront marquées par : la projection des 22 films et séries TV en compétions ; la tenue de 03 sessions de formations professionnelles autour de la thématique du festival (des colloques & rencontres interprofessionnelles) et la soirée de clôture où plusieurs productions cinématographiques recevront des distinctions honorifiques.
Le festival RADO 2024 c’est aussi des échanges avec des doyens du cinéma africain, notamment Abderrahmane Sissako, réalisateur mauritanien, premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour son film Timbuktu, outre la quinzaine de trophées obtenus au cours de sa carrière. On note également la présence de Souleyman CISSE, réalisateur malien, lui aussi plusieurs fois primés à l’international. Il est le premier cinéaste d’Afrique noire primé à Cannes, pour un long métrage.
Sidoine FEUGUI