VERS LA PRODUCTION DE 750 000 TONNES DE RIZ CAMEROUNAIS PAR AN

Lancé officiellement à Yaoundé en 2023, ce projet de développement de la chaîne de valeur riz au Cameroun s’inscrit dans une dynamique de production locale suffisante, dans le but de réduire les importations.
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Le lundi 8 juillet 2024, une convention a été signée entre l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) et le projet de développement de la filière riz mis en place en septembre 2023 au Cameroun. Cette cérémonie de signature s’est tenue dans la salle de conférence du ministère de l’Agriculture et du Développement rural à Yaoundé, la capitale politique du pays.

Cet accord s’inscrit dans la politique d’import-substitution du Cameroun et dans la logique du document de stratégie de développement de la filière riz pour la période 2023-2030. Le projet vise principalement à augmenter la production locale de riz, à contribuer à la mécanisation et à l’aménagement de l’agriculture, ainsi qu’à accroître les surfaces irriguées à hauteur de 7 000 hectares.

L’objectif est de produire 750 000 tonnes de riz camerounais par an, grâce à un investissement de 385 milliards de francs CFA. Cette nouvelle convention constitue un nouveau pas dans cette politique, après l’investissement de 47,77 milliards de francs CFA par la Banque Islamique de Développement (BID) en novembre 2023.

En effet, le riz est l’une des denrées les plus consommées et importées au Cameroun. En 2022, le pays a importé 652 565 tonnes de riz pour un montant de 162,5 milliards de francs CFA. La signature de cette convention est donc un progrès important pour le développement et le renforcement de la filière riz, et par conséquent pour l’économie camerounaise.

Le projet bénéficie également du soutien des coopératives agricoles, qui jouent un rôle essentiel dans le processus de production. Lancé officiellement à Yaoundé en 2023, ce projet de développement de la chaîne de valeur riz au Cameroun s’inscrit dans une dynamique de production locale suffisante, dans le but de réduire les importations.

Christian ABEGA

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