INSÉCURITÉ : LES CHAUFFEURS DE TAXI EXIGENT DES GPS

Le Syndicat a lancé un appel pressant pour la mise en place des mesures de sécurité renforcées, notamment l’installation systématique de GPS et l’augmentation du nombre de caméras de surveillance, afin de lutter contre les agressions de plus en plus fréquentes visant les conducteurs de taxis. Entre autres mesures, le président national du Syndicat des chauffeurs du Cameroun, Jean Collins Ndefossokeng, propose des contrôles mixtes entre la police et la gendarmerie nationale aux différentes voies de sortie de Yaoundé.

Le Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres préconise également que, pour être taximan, il faille être titulaire d’un badge d’identification sécurisé. Pour ces syndicalistes, il est essentiel que l’État du Cameroun prenne des dispositions afin que toutes les sorties de la ville de Yaoundé soient quadrillées avec le concours des contrôles mixtes. Selon eux, tout taxi arrivant au niveau de ces contrôles doit être considéré comme suspect, ce qui impliquerait des fouilles minutieuses du véhicule et de tous les occupants.

Interpellées, les forces de maintien de l’ordre et de sécurité annoncent des mesures musclées dans les prochains jours pour lutter contre l’insécurité galopante dans le transport par taxi. À rappeler qu’en date du 2 août 2023, Emmanuel Mariel Djikdent, préfet du Mfoundi, avait interdit la circulation des taxis aux vitres teintées dans la capitale afin d’améliorer la visibilité et la sécurité à l’intérieur des véhicules de transport. Il a également réintroduit l’obligation d’afficher le numéro de portière sur les taxis pour faciliter le travail de la police dans la recherche des chauffeurs en cas d’agression.

Rédacteur : Joakim IPELA

Relecture : Ivane MESSI