SÉCURITÉ ROUTIÈRE : PLACE À LA RÉPRESSION

“La circulation et la lutte contre l’incivisme routier sont une priorité pour nous”, a déclaré le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
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Face à la recrudescence des accidents de la route, le gouvernement camerounais a décidé de sévir. Une opération de répression des conduites dangereuses est en cours sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 30 septembre prochain.

Initiée par le ministère des Transports, cette campagne de sécurité routière vise à mettre fin aux comportements irresponsables sur les routes, notamment en cette période marquée par le départ en vacances, qui entraîne une forte affluence.

“La circulation et la lutte contre l’incivisme routier sont une priorité pour nous”, a déclaré le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Ainsi, les forces de l’ordre et les agents du ministère ont pour consigne d’appliquer la tolérance zéro et de sanctionner sans concession les infractions.

Les principaux comportements ciblés sont les excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de drogues, les dépassements dangereux, le non-port de la ceinture de sécurité, les surcharges et le stationnement anarchique. Des retraits de permis de conduire sont notamment prévus pour les contrevenants.

Cette opération s’inscrit dans un contexte préoccupant. Au Cameroun, les accidents de la route représentent l’une des premières causes de mortalité, avec 3 000 décès enregistrés en 2021. Ils pèsent lourdement sur l’économie, à hauteur de 800 milliards de francs CFA par an.

“La sécurité routière n’est pas une simple préoccupation, c’est une véritable nécessité”, a souligné le ministre. C’est pourquoi le gouvernement a mis en place une stratégie complémentaire impliquant plusieurs ministères, qui durera jusqu’au 30 septembre 2024.

Christian ABEGA

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