BOUBAKAR DIALLO, LA PLAQUE TOURNANTE DU CINEMA BURKINABE

C'est un réalisateur qui ne produit pas une œuvre sans but précis. La majorité de ses œuvres mettent en exergue le quotidien...
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Boubakar Diallo est un cinéaste complet, un couteau suisse. Il est journaliste, écrivain, scénariste, producteur et réalisateur. Il fait peau neuve au cinéma Burkinabé par ses productions tant littéraires que cinématographiques. C’est en 2021, dans le film « Les trois Lascars », que Boubakar Diallo va réunir certains grands noms du cinéma d’Afrique de l’Ouest pour le plus grand bonheur du public. Ce cinéaste est un autodidacte pas comme les autres. Il a réussi à se faire un nom dans le 7ème art Burkinabé.

Considéré comme un des pionniers du 7ème art Burkinabé, Boubakar Diallo a su tirer son épingle du jeu. Il est un amateur de comédie et de thriller. Il ne se fait pas prier pour réaliser des films de ce genre. C’est un entrepreneur dans l’âme. Pour lui tout ce que l’on fait doit avoir une visée économique. C’est grâce à son audace qu’il sort en 2004 son film intitulé « Traque à Ouaga ». Ce dernier a rencontré un succès phénoménal auprès du public Burkinabé. Puis il va multiplier les productions parmi lesquelles « Dossier brûllant » en 2005, la même année il réalise « Code Phénix », en 2006 « L’or des Younga » et bien d’autres. En 2005, il fonde sa propre maison de production appelé Les films du Dromadaire et en est le Directeur Général. Boubakar Diallo souhaite ainsi produire des œuvres grâce à ses propres fonds acquis. Boubakar Diallo est un réalisateur qui ne produit pas une œuvre sans but précis. La majorité de ses œuvres mettent en exergue le quotidien d’une catégorie de personne ou d’une population particulière. Parfois cette situation se voit être une réalité universelle. L’exemple peut être pris dans la comédie « Les trois lascars » en 2021 qui parle de vacance avec leurs maîtresses. Ou encore son film « Epines du Sahel » sorti en 2023, qui traite d’un phénomène qui touche l’Afrique.

Boubakar Diallo a vu le jour le 31 Décembre 1963 au Burkina Faso. C’est après le baccalauréat qu’il dit Adieu aux études pour s’intéresser au journalisme. Il crée un journal hebdomadaire satirique appelé « Le Journal du Jeudi ». Par la même occasion, il va écrire deux romans policiers, un recueil de contes et plusieurs scripts. Boubakar Diallo est optimiste. Il a foi au cinéma africain. Pour le pionnier du Cinéma Burkinabé, le 7ème art africain doit limiter les chiffres et ne pas compter sur les subventions européennes.

Ivane Messi

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