AVEC « DUCT-TAPE », L’HOMME A AUSSI LE DROIT DE PLEURER

Ce court métrage met avant le regard que la société africaine porte sur la souffrance émotionnelle de l’homme...
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La société africaine a du mal à prendre en considération la souffrance émotionnelle de l’homme. C’est le mal alpha. Ce dernier n’a pas le droit de pleurer. Et pourtant c’est avant tout un humain. Le court métrage « DUCT-TAPE » de la réalisatrice Membong Epiemembong écrit et produit par Gareth EYUK tente de défaire cette pensée.

« DUCT-TAPE » s’intéresse au quotidien d’Epie, jeune adolescent qui porte en lui le poids d’un lourd secret. Lequel secret le plonge dans un mal-être émotionnel et psychologique. Il s’enferme dans sa bulle et refuse de se confier par peur des jugements de la société. Il souffre en silence et pourtant il vit dans un environnement plein d’affection auprès de la sœur ainée à sa mère. Epie choisit d' »être un homme » et de garder sa souffrance cachée au point de couler des larmes. Mais jusqu’à quand va-t-il rester silencieux ?

Ce court métrage met avant le regard que la société africaine porte sur la souffrance émotionnelle de l’homme. Les garçons grandissent avec cette pensée à l’esprit : « Tu es un homme tu dois être fort. Un homme ne pleure pas. ». Une phrase qui a l’air innocente mais qui est d’une violence psychologique. La société voit d’un très mauvais œil ces hommes qui osent exprimer les douleurs qu’ils traversent. C’est d’ailleurs pour cette raison que beaucoup gardent en eux leur peine au point de développer des maladies psychologique.

Sidoine FEUGUI

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