DOT MEURTRIERE POUR UN QUINQUAGENAIRE AU NORD CAMEROUN

Selon les informations recueillies, le père de famille avait été poursuivi en justice par son ex beau-fils, qui réclamait le remboursement de la somme de 320 000 francs CFA.
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Une histoire déchirante a secoué le canton Douroum, situé dans le département du Mayo Louti, Région du Nord. Un homme d’une cinquantaine d’années a mis fin à sa vie suite à des difficultés financières liées au remboursement de la dot de son ex beau-fils. La situation tragique a suscité une vive émotion dans la communauté locale.

Selon les informations recueillies, le père de famille avait été poursuivi en justice par son ex beau-fils, qui réclamait le remboursement de la somme de 320 000 francs CFA. Cette somme avait été versée à l’occasion du mariage de sa fille, qui a depuis quitté le foyer conjugal pour vivre avec un autre homme.

Le père de la jeune femme, déterminé à honorer ses engagements, a fait tout son possible pour trouver les moyens de rembourser cette dette. Malheureusement, il aurait rencontré des difficultés et n’aurait pas reçu le soutien nécessaire de son nouveau beau-fils, selon des sources proches de l’affaire. Les choses ont pris une tournure encore plus dramatique lorsque l’homme a été incarcéré pour non-paiement de cette somme.

Quelques jours après sa libération, accablé par cette situation insoutenable, l’homme a pris la décision tragique de mettre fin à ses jours. Son corps a été retrouvé pendu à un arbre, le 18 avril 2024.

Cette affaire a mis en lumière les conséquences dévastatrices des pressions financières et des conflits familiaux. Elle soulève également des questions sur la nécessité d’une médiation et d’un soutien appropriés dans de tels cas, afin d’éviter des issues aussi tragiques.

La communauté locale est profondément attristée par cet événement et se mobilise pour soutenir la famille endeuillée. Les autorités locales ont également été alertées sur cette triste affaire, et des enquêtes sont en cours pour faire la lumière sur les circonstances entourant ce drame.

Sidoine FEUGUI

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