TÊTE A TÊTE AVEC FRANCK THIERRY LEA MALLE

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Frank Thierry Léa Malle est un scénariste camerounais, connu pour avoir injecté plusieurs œuvres dans l’industrie cinématographique de son pays: Mes Vampires, Point de vue, Hands, Innocent(e), Angles. Aujourd’hui, alors qu’il effectue la promotion de son film intitulé L’Accord, il a accepté de répondre aux questions d’Esbi Media.

ESBI : Frank Thierry Léa Malle, bonsoir et merci d’avoir accepté l’invitation d’Esbi Media. Depuis plusieurs semaines votre dernier long métrage (intitulé « L’accord ») fait un tollé national, un film écrit par vous et coproduit par Canal+, de quoi parle succinctement ce film?

  • Le film parle de deux jeunes d’horizons différents qui tombent amoureux. Juste après le début de leur histoire d’amour, un terrible drame survient et les deux familles doivent trouver un accord. Mais le film parle surtout de la société africaine en général et camerounaise en particulier.

ESBI : Qu’est-ce qui vous l’a inspiré?

  •  Je suis inspiré par la société dans laquelle je vis, les gens qui m’entourent et mon époque.

ESBI : Nous avons vu la jeune Vanessa Ambassa à l’affiche du film…pourquoi ce choix? Comment s’est effectuée son recrutement? Était-elle favorable à l’idée de jouer dans un long métrage, elle qu’on a principalement connu dans des courts métrages aux côtés M. Chantal?

  • Elle a été choisi parmi une trentaine de jeunes qui avaient postulés pour le même rôle. Le tournage du film est terminé plusieurs mois avant le début de son aventure avec monsieur Chantal.

ESBI : Avant « L’accord », nous vous avons vu à la tête du film « Innocente », qu’est-ce qui vous motive, dans un contexte où le cinéma reste encore très embryonnaire au Cameroun?

  • Je ne sais pas si je peux faire autre choses que çà. Il y’a jamais eu autant d’énergie dans le cinéma camerounais. Je pense que la nouvelle génération de cinéaste œuvre fort pour donner une nouvelle dynamique aux choses. D’ici peu la situation va s’améliorer

ESBI : À quoi ressemble une journée de travail type dans votre quotidien?

  • Je n’ai pas vraiment de logique, ça dépend du poste que j’occupe dans la journée, mes journées de scénariste ne sont pas les mêmes que celles de producteur ou de réalisateur ou même du chef d’entreprise. Je sais juste que je suis presque toujours en train de travailler, quand une étape finit, une autre commence.

ESBI : Lorsque vous observez la scène cinématographique au Cameroun, vous vous dîtes qu’on avance ou on régresse?

  • On avance énormément, nos films sont diffusés dans de grands bouquets, dans des avions, sur des grandes plateformes de streaming. Le choses évoluent, les comportements changent.

ESBI : Presque tous les acteurs aujourd’hui veulent devenir producteurs, est-ce à dire que l’argent du cinéma ne se trouve que de ce côté là?

  • C’est pas forcément une question d’argent, mais beaucoup plus d’existence sociale et professionnelle. Les gens ont des projets en tête et ne peuvent pas toujours attendre le peu de porteurs de projets qui ont eux des projets en attente. Donc un acteur ou un jeune scénariste ou réalisateur va décider de lancer son propre projet, beaucoup plus parce qu’il veut exister avant tout autre chose.

ESBI : Quels sont vos projets immédiats?

  • Je prépare plusieurs projets avec mon entreprise.

ESBI : Quel est votre rêve de carrière?

  • Je vis déjà mon rêve de carrière, je ne pense plus à autre chose, justement progresser dans ce que je fais et rêver d’autres horizons.

ESBI : Merci de vous être rendu disponible.

  • Merci à vous pour l’intérêt.

Propos recueillis par Almason.

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