TETE A TETE AVEC IVANA ONONINO : JE GAGNE 2 000 000 FCFA PAR MOIS
Star des réseaux sociaux, parce que créatrice de contenus, Ivana Ononino est ce que la nouvelle tendance qualifie d’influenceuse lifestyle et beauté. Rencontrée par l’équipe de journalistes d’EsbiMedia, la jeune femme de 29 ans bien voulu se prêter au jeu de questions-réponses, bonne lecture!
EsBiMedia : Bonjour Ivana et merci d’avoir accepté notre invitation.
Bonjour, c’est moi qui vous remercie.
EsBiMedia : Depuis plusieurs années votre nom résonne auprès des internautes comme
étant un nom qui compte dans le domaine de l’influence, comment bâtit-on
sa carrière dans ce monde-là ?
Sincèrement je pense qu’il y’ a plusieurs façons de construire sa carrière. Moi personnellement, j’ai
commencé en 2014 vraiment au moment ou Insta c’était uniquement pour poster des photos de son chat
etc, mais je prenais déjà ça très au sérieux. J’allais à des soirées et je faisais des retours sur mes réseaux,
j’avais toujours quelque chose à partager, des restos, des clubs, des annonces pour le travail et du coup
d’autres personnes qui me suivaient qui avaient des marques ou des services à promouvoir ont commencé
à me contacter pour que je parle aussi d’eux, donc ça s’est fait comme un réseau, c’est pour ça que je
pense que je me suis créé une véritable communauté.
EsBiMedia : Qu’est-ce qui est le plus difficile dans le monde de l’influence…Jugements,
à priori ?
Je ne pense pas que ce soit les jugements, parce que pour avoir été corporate aussi ou même avoir
travaillé à la radio, tu vas toujours subir des jugements, c’est inévitable et moi sincèrement c’est mon argent
qui m’intéresse lol. Pas ce que les gens pensent. Donc ce qui est plus difficile pour moi dans le milieu, c’est
quand les gens minimisent mon travail et quand ils ne veulent pas me payer ce qu’ils me doivent. Vu qu’il y’
a encore beaucoup de zones d’ombre dans notre métier, les clients, ceux qui nous contactent, ont
tendance à dévaluer notre travail ou même nous faire travailler et ne pas nous rémunérer.
EsBiMedia : Lorsqu’on a des centaines de milliers d’abonnés, tous réseaux confondus,
à quel type de pression fait-on face au quotidien ?
La pression de bien faire les choses. Parce que tu as des milliers de personnes qui te suivent et parmi
ces personnes-là il y en aura qui seront inspirées parce que tu fais, d’autres seront révolté peut-être par ce
que tu fais, d’autres sont juste là pour alimenter des sujets négatifs, mais dans ces 3 cas de figure tu auras
toujours la pression de bien faire les choses, pour ne pas donner l’occasion à qui que ce soit de se moquer
de toi, ou toujours faire mieux pour inspirer ceux qui t’aiment.
EsBiMedia : Votre vie sur les réseaux sociaux a-t-elle un impact sur votre vie réelle ?
Une story time à nous raconter ? (Rires)
Déjà, la vie sur les réseaux, c’est la même que la vie réelle, à certaines différences près. Maintenant, vu
que je suis sur des plateformes internationales et plus j’évolue dans ma carrière, on me reconnaît ailleurs,
ça me choque peut-être quand je me retrouve dans des villes ou pays éloignés du mien et des gens
viennent me saluer en disant qu’ils aiment mon travail.
EsBiMedia : 2022-2023, vous êtes à l’affiche d’une TV réalité : The Boldies ! Sachant
que vous étiez déjà égérie de la marque, est-ce votre notoriété qui vous a
donné cette opportunité ou c’est juste le fruit du hasard ?
Je n’ai jamais été égérie de la marque avant la série, hahahahahaha. Et pour la petite histoire Ange la
productrice ne voulait même pas me prendre et c’est Jordan le styliste de la série qui est un ami à moi qui
dis à Ange de me proposer, elle n’avait pas mon nom dans sa liste pour le rôle de Samantha.
EsBiMedia : Vous dégagez beaucoup de bonne humeur et de joie dans les captures
rendues publiques, de votre quotidien…Est-ce voulu/calculé ou ça vous
vient naturellement ?
Il y a 70 % de naturel et 30 % de mise en scène. Je me suis toujours vendu comme l’amie de tout le
monde, alors j’ai une relation amicale avec ceux qui me suivent et me respectent, et tu n’as pas de
problème à être naturel auprès de tes ami(e) s. Si je suis contente je vais le montrer, si je suis triste je vais le
montrer, si je suis dépressive je vais en parler.
EsBiMedia : « Madame…Monsieur » Saison 3, autre apparition en tant qu’actrice,
belles prestations, comment s’est fait le casting ?
Je n’avais pas été prise pour le casting, lol. Mais Murielle Blanche m’appelle un matin quelques jours
avant l’annonce du casting final, on m’avait déjà annoncé que je n’avais pas été prise et là elle me dit : tu
seras dans la série. J’ai sauté au plafond, parce que je savais déjà que je n’avais pas eu le rôle. Je n’ai
jamais demandé ce qui avait encouragé le changement de dernière minute, mais je suis très reconnaissante.
EsBiMedia : Quelle était la chose la plus difficile lors de vos enregistrements ?
Mintumba ne blague pas avec les retards, lol. Et à l’époque j’avais un gros problème de retard donc je
me suis souvent faite gronder dessus, mais c’était pour la bonne cause.
EsBiMedia : Pourriez-vous accepter de renouveler l’expérience, dans un autre projet du
même genre ?
Je suis ouverte à toute proposition cinématographique, j’ai toujours aimé le cinéma et j’ai la chance
aujourd’hui de pouvoir réaliser mon rêve alors je vais continuer de faire des castings et voir ce que l’avenir
nous réserve.
EsBiMedia : Comment est-ce que vous vous définissez ? Actrice ? Influenceuse ?
Créatrice de contenus ? Tout ? Autre ?
Actrice et créatrice de contenus.
EsBiMedia : Le métier de créateur de contenus nourrit-il son Homme ?
Oui, tu peux très bien vivre de ce métier. Ce que je conseille à ceux qui se lancent, c’est de trouver un
contrat ou ils seront payés mensuellement pendant un an ou plus ça aide déjà à être à l’abri de certains
problèmes financiers et maintenant les contrats que vous pouvez avoir en plus, c’est de l’argent
supplémentaire.
EsBiMedia : Pourrait-on avoir quelques précisions chiffrées ?
Je dirais une fourchette de 800.000 et 2.000.000 par mois.
EsBiMedia : Quels sont vos projets à court terme ?
Les prochaines saison de Boldies et Ekol publik groupe 2.
EsBiMedia : Merci Ivana, d’avoir répondu à nos questions. Bonne continuation à vous.
Je vous en prie. Merci.
Propos recueillis par Almason